À propos des enseignants contractuels : « il faudrait que ceux-là soient engagés à la fonction publique», dixit Aboubacar Soumah (SLECG)
Des négociations tripartites ont eu lieu entre le gouvernement, le syndicat et le patronat du jeudi 17 au vendredi 18 août 2023. les négociations tripartites se sont poursuivies entre le gouvernement, le mouvement syndical et le patronat. L’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique sans un concours reste et demeure le point d’achoppement.
Cette rencontre qui a réunit ces trois parties semble enregistrer du progrès. Chaque partie doit présenter la liste qu’elle détient avant le 24 août prochain, date prévue pour la prochaine rencontre.
Le secrétaire général du syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG), interrogé par nos confrères de siaminfos.com ce samedi 19 août 2023 est revenu sur certains points liés à ces négociations. Aboubacar Soumah a indiqué que ce sont les préalables qui constituent les points non-appliqués du protocole d’accord signé en 2022.
Selon lui, le seul point qui représente le véritable problème est celui de l’intégration des enseignants contractuels à la fonction publique.
« Il ne nous reste que le seul point qui constitue l’engagement des enseignants contractuels à la fonction publique. C’est ce qui a été dit. C’est que, nous sommes à la phase du rapprochement des deux listes. Le gouvernement a transmis une liste de 18 628 enseignants contractuels qui a été transmise par le ministère de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation, et ils nous ont demandé si nous avons une autre liste. Nous leur avons dit que nous allions prendre contact avec nos camarades de la coordination nationale des enseignants contractuels de Guinée », précise-t-il.
Ce syndicaliste souligne, qu’une note d’espoir vu les méthodes qu’ils vont adopter pour passer leur revendications.
« Nous avons une lueur d’espoir, parce que nous avons nos méthodes pour faire passer nos revendications. Dans tous les cas, c’est une obligation pour l’Etatd’engager les enseignants contractuels, parce que l’école est en manque criard d’enseignants. Donc, nous nous estimons que cela ne peux pas constituer un obstacle. Le gouvernement peut accepter de les engager sans passer par voie de concours. Si le gouvernement tient mordicus à un concours, nous ne serons pas d’accord. Parce que pour nous, on enseigne pas qui le veut, mais qui le peut. Ceux qui ont fait preuve de capacités intellectuelles, pédagogiques et académiques en classe, ce n’est pas la peine de les soumettre à un concours. Et cela n’est pas à négocier, il faudrait que ceux-là soient engagés à la fonction publique », mentionne Aboubacar Soumah chez nos confrères.
Il reste à savoir si à l’issue de la prochaine rencontre tripartite, ils obtiendront gain de cause.
Mohamed Diawara