Ces derniers temps en Guinée, les dérives verbales s’en chaînent au sein de la classe politique guinéenne. Ces propos ethnocentriques sont souvent tenus par des politiciens de haut rang. La situation inquiète quelques observateurs. Pour en parler votre quotidien @infospremiere.com est allée a rencontré le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSC).
Ces politiciens sans programmes ni repère s’activent à travers des propos ethnocentriques, régionalistes pour fragiliser de plus le tissu social dans le pays. Pour le président du cnosc le laisser aller dans la création des partis politiques et la mauvaise foi des acteurs politiques sont à l’origine cette escalade verbale. « C’est l’une de rare fois, que je donne raison au président Lansana Conté qui a voulu le bipartisme en Guinée, mais les acteurs politique non pas voulu. Chacun a crée un parti politique sur une base ethnique et à un moment donner, les partis ethniques se sont retrouvés » rappelle Dansa Kourouma.
Pour le président du CNOSC, ces propos sont contraire aux dispositions de la constitution c’est pourquoi la société civile compte saisir la cour constitutionnelle à travers l’Institution nationale indépendante de droits humains. « J’interpelle le président de l’Institution Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (INIDH) qui a qualité au non de la société civile de saisir la cour constitutionnelle. Si les partis politiques trouvent les moyens de créer la différence entre les ethnies qu’on applique la loi » martèle Dansa Kourouma.
En attendant, des voix s’élèvent pour condamner avec fermeté ces manquements graves violant des dispositions de la constitution. C’est le cas sur les réseaux sociaux ou bon nombre de citoyens expriment leurs désarrois vis-à-vis de cette situation.
Alpha Saliou Diallo