Coupe du monde: Olivier Giroud prévient gentiment Thierry Henry avant France-Belgique
A deux jours de France-Belgique en demi-finales de la Coupe du monde, Olivier Giroud n’a pas échappé aux questions sur la présence de Thierry Henry sur le banc des Diables Rouges. S’il a salué les grandes heures et les folles stats de la légende des Bleus et d’Arsenal, l’attaquant de l’équipe de France a difficilement dissimulé son envie de lui prouver sa valeur et celle des siens.
C’est un adversaire bien spécial que défiera l’équipe de France mardi en demi-finale de la Coupe du monde: la Belgique. Une voisine composée de nombreux coéquipiers des Français en club mais aussi d’un ancien pensionnaire de la maison bleue: Thierry Henry, meilleur buteur de son histoire avec 51 unités en 123 sélections.
Présent ce dimanche en conférence de presse, Olivier Giroud, numéro 9 des Bleus, a naturellement été interrogé sur la présence de la légende de l’équipe de France et d’Arsenal dans le camp adverse, en tant qu’adjoint en charge des attaquants.
« Ça fait bizarre d’avoir Henry contre nous »
« Ça fait bizarre d’avoir Thierry Henry contre nous, lance l’avant-centre de Chelsea. Il a entamé une carrière d’entraîneur. Il a la chance d’être au sein d’une équipe qui a une très belle génération. Il est là pour apprendre, progresser comme coach. C’est une légende vivante du foot français. Il beaucoup apporté aux Bleus. On a beaucoup de respect pour ce qu’il a fait mais on n’y pense pas trop, on va être concentré sur le terrain, le jeu. »
Alors qu’en 2015, Thierry Henry, consultant pour la télé anglaise à ce moment-là, avait jugé qu’Olivier Giroud n’était pas capable d’emmener Arsenal vers le sacre en Premier League, avant de rectifier le tir, Giroud a assuré ne pas être chagriné à cet égard.
« Il n’y a pas d’esprit de revanche par rapport à Thierry Henry, assure Giroud. Il a déclaré des choses dans la presse, il a modifié ses propos. Il y a beaucoup de respect mutuel. Dans son métier, il devait être incisif. Je n’ai aucune rancœur. Mon boulot, c’est d’être bon sur le terrain, de faire avancer cette équipe de France. Maintenant, bien sûr que je serais fier de montrer à Titi (Henry) qu’il a choisi le mauvais camp (sourire). »
« J’aurais préféré que ce soit à moi qu’Henry donne des conseils »
Relancé sur la jalousie supposée par un journaliste belge des Français à ce propos, l’ancien Montpelliérain a réfuté tout en avouant qu’il aurait préféré l’avoir à ses côtés: « Il entraînera peut-être l’équipe de France un jour, peut-être pas. C’est du bonus pour lui de côtoyer une équipe très talentueuse comme la Belgique.
Je suis persuadé qu’il apprend au quotidien. Et il donne ses conseils précis et importants aux Belges. C’est sûr que j’aurais préféré qu’il soit avec nous et qu’ils donnent ses conseils à moi ou aux autres. En tout cas, il ne faut pas être jaloux. Ça ne me choque pas du tout, c’est normal pour sa carrière d’entraîneur. »