Le lycée Béhanzin de Dalaba traverse une situation peu reluisante ces dernières années. L’insuffisance d’un local adéquat justifie cette situation qui reste un problème majeure pour les autorités de cet Etablissement. Cela fait défaut et affecte le bon fonctionnement des activités au sein dudit lycée.
Ce lycée qui existe depuis 1960, se trouve en périphérie de la ville et se situe à deux kilomètres du centre urbain .
Annexé par l’Institut Supérieur des Sciences et de Médecine Vétérinaire/ISSMV, c’est le seul lycée public de la commune urbaine. Il a vu le passage de plusieurs intellectuels de la localité.
Selon les responsables, le local qui abrite ce lycée n’est pas dans les normes. Parallèlement, les deux bâtiments se font face et sont également séparés par un
Il est composé de douze salles de classes dont dix sont occupées par les élèves et les deux autres par la direction. « Nous avons transformé les deux autres classes en bureaux, dont moi j’occupe une et le censeur une. Cela pour vous dire combien de fois le local manque » explique Alseny Fofana.
Avec un effectif de 523 élèves dont 177 filles, ce lycée fonctionne avec 25 professeurs, répartis en dix groupes pédagogiques, le tout coiffé par un personnel de direction composé de quatre membres à savoir : le proviseur, le censeur, le conseiller à l’orientation et le surveillant général. Cet Établissement manque de bibliothèque pour d’éventuelles recherches : « il n’y a pas de bibliothèque, normalement un Etablissement digne de ce nom doit en avoir. Donc la documentation nous manque » précise le proviseur.
Malgré ces difficultés, le lycée Béhanzin a été doté récemment d’un Centre informatique composé de 25 ordinateurs, piloté par un comité de gestion.
Par ailleurs, plusieurs démarches ont été menées par les responsables de ce lycée pour trouver un emplacement, afin de construire un nouveau lycée, mais toutes ces tentatives se sont avérés infructueuses.
En attendant de trouver une issue favorable à cette requête, les cours continuent dans cet Établissement. Lycéens et encadreurs gardent encore leur mal en patience et espérent avoir un lycée moderne très prochainement avec l’appui des autorités locales et du gouvernement.
Mohamed Diawara
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