En Suisse où il a pris part à la 51ème session du Conseil des Droits de l’Homme, le garde des sceaux a tenu à rassurer dans un discours prononcé devant les acteurs de lutte contre questions, que le procès dans le massacre du 28 septembre 2009 pourra s’ouvrir bien avant la fin du mois en cours.
Malgré les insuffisances dont fait déjà cas certains acteurs avocats qui ne faciliteraient la tenue dudit procès, le ministre de la justice guinéenne reste néanmoins confiant. Alphonse Charles Wright l’a de nouveau fait savoir que le démarrage de ce jugement aura belle et bien lieu, même si la précision sur la date réelle n’a pas été mentionnée, puisque celle du 26 septembre prochain émet déjà des doutes.
« Au regard de toutes ces actions, je pus vous annoncer que le Gouvernement a grand espoir que ce procès pourra bien s’ouvrir d’ici la fin de ce mois. Au-delà de ce procès, le Gouvernement de la Transition, qui s’est récemment doté d’une politique pénale axée sur la lutte contre l’impunité, a déjà engagé des actions visant à faire toute la lumière sur les différents cas de morts malheureusement enregistrés à l’occasion des dernières manifestations publiques interdites, quels que soient les auteurs, co-auteurs ou complices présumés et ce, dans le strict respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire et des règles de procédure», a mentionné Alphonse Charles Wright.
Se prononçant sur ladite session pour laquelle il a été mandaté par le Président de la transition, l’ancien procureur de Conakry a indiqué que la République de Guinée est engagée dans un processus irréversible de promotion et de protection effective des droits de l’homme au profit de tous les membres de la famille humaine.
Cependant poursuit-il, en raison de la transversalité de la problématique des droits de l’homme et de leur caractère dynamique, la Guinée a besoin d’accompagnement et de soutien notamment pour :
– l’alimentation du fonds d’indemnisation des victimes des évènements du 28 septembre 2009;
– la formation des acteurs de la société civile sur la culture de la non-violence lors des manifestations publiques;
– le renforcement des capacités des agents de maintien d’ordre;
– la poursuite du renforcement des capacités des membres du Mécanisme national de rapportage et de suivi des recommandations
– la mise en œuvre du droit au développement.
En d’autres termes selon Alphonse Charles Wright, la Guinée a également besoin d’un partenariat encore plus soutenu et dont la sincérité et l’intensité lui permettront de relever de très nombreux défis au profit de l’humain et de sa dignité.
L’Aîné Robert KOUNDOUNO
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