A l’occasion de son discours de nouvel an, le Président de la République, a abordé plusieurs sujets d’ordre national qui se sont déroulés au cours des douze (12) derniers mois. Le Colonel Mamadi Doumbouya tout d’abord a jeté un regard sur les réformes engagées dès la prise du pouvoir par l’armée le 5 septembre 2021. Une lutte qui, selon lui, va permettre de lutter contre la corruption, les détournements des deniers publics ainsi qu’à moraliser la gestion du bien public. S’il reconnait que ce n’est pas une chose aisée, il est convaincu que ces réformes sont une nécessité pour ouvrir la voie à la Guinée vers la bonne gouvernance.
« Ces reformes commencent à porter fruit grâce à la résilience de toutes les filles et de tous les fils du pays. C’est l’occasion pour moi de féliciter chacun pour le soutien et l’accompagnent de tous les instants dans l’œuvre de refondation et de rectification institutionnelle entamée depuis la prise du pouvoir par les force de défense et de sécurité. Certes aucune réforme, aucun changement n’est facile, mais nous sommes tous convaincus que les réformes engagées sont nécessaires pour faire avancer notre pays dans la voie dans la bonne gouvernance. Nous savons que notre pays vient de loin. Une bataille acharnée est engagée contre la corruption qui avait gangrené notre économie. L’objectif de ce combat est de moraliser la gestion du bien public », précise-t-il.
Le Président de la Transition souligne que la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite demeure son cheval de bataille. Cette détermination sans faille a nécessité impérativement la création de la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) ajoute le Colonel Doumbouya. Il se réjouit des avancées enregistrées et invite les guinéens à soutenir les actions engagées par le CNRD pour lutter contre la corruption.
« Nous pouvons être fier du travail accompli et j’en appelle au sens de responsabilité du peuple de Guinée, de continuer à soutenir les actions visant à lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics. Au cours de l’année écoulée, nous avons mis l’accent sur la reddition des comptes publics et la récupération des biens de l’Etat. C’est une entreprise difficile mais nécessaire pour le développement de notre pays, car ce qui appartient à tous le guinéens, ne doit être confisqué par une minorité. En m’engageant dans cette voie avec le Comité National du Rassemblement pour le Développent, je savais que le parcours n’était pas facile. Cependant, chers compatriotes je sais que la grande majorité d’entre vous salue cette démarche », soutient-il.
Les effets de la corruption, la pauvreté, le sous-développement, ne font pas de distinction et sont ressentis par toutes les couches sociales. Ils desservent la République, sapent son fondement et freinent le progrès économique de notre Etat. Aujourd’hui nous pouvons nous faciliter du résultat auquel cette opération a abouti, ajoute-t-il.
Engagé à achever ce qu’il a entamé comme reformes, le chef de l’Etat affirme : « je n’ai pas d’amis ou de famille face à la corruption et le détournement de deniers publics ». Il renouvelle sa promesse que sa main ne tremblera pas.
Mohamed Diawara