Après la décision prise recemment par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage interdisant l’importation des poussins d’un jour en Guinée, certains acteurs du secteur de l’Elevage commencent à donner de la voix pour saluer cet acte du Ministre Mamoudou Nagnalen Barry.
C’est le cas de Elhadj Boubacar DANSOKO, aviculteur qui trouvent que cette décision est l’une des plus courageuses qu’un Ministre Guinéen de l’élevage a pu prendre depuis trois décennies. C’est à travers une publication sur sa page Facebook qu’il l’a fait savoir.
« Pour une fois, même si, certes la décision ne fait pas l’unanimité nous avons un ministre qui a pris une décisions nationalistes et protectrices de nos installations fermières.
Nous sommes certes persuadés que tout n’est pas rose ,nous sommes persuadés que tout est à parfaire ,nous sommes persuadés que sans vous rien n’est possible alors nous prenons l’engagement ici devant Dieu et les Hommes de faire de notre mieux pour satisfaire les besoins des éleveurs que nous sommes, en collaboration transparente avec toutes les structures faîtières ,en collaboration et en tenant compte des aspirations de tous les éleveurs .S’il y’a manquement visible et tangible que nous subissons la rigueur de la loi», indique-t-il.
Ce jeune acteur de l’élevage invite les autres acteurs de la filière, de voir cette décision du Chef du département de l’élevage et de l’agriculture qu’il qualifie de courageuse, comme un signe d’une possibilité d’une nouvelle ère où leurs besoins en tant que producteurs locaux soient enfin pris en compte.
« Soyez rassurés que tous les acteurs de la filière avicoles seront reconnus et accepter à leur juste mesure et jouerons leurs pleins rôles dans la fourniture d’un poussin de qualité.
Fermiers, accouveurs, vétérinaires, techniciens, fabricants d’aliments et pharmaciens, toutes les couches socio-professionnelles doivent collaborer à l’unisson pour assurer une production de qualité pour le bonheur de la filière aviculture », explique Boubacar Dansoko.
Selon lui, cette décision ministérielle contribuera à la réduction des prix du poussin certainement grâce à l‘économie d’échelles et va occasionner plus d’investissement de la part des couvoirs pour assurer une meilleure qualité, de la création de nouveaux postes (des techniciens qui suivront les élevages, des distributeurs de poussins, de nouveaux employés dans les couvoirs …la formation d’agent de surveillance …) entre autres.
Il demande à ses compaires de voir en cette décision, le bien être des éleveurs guinéens et la réalisation d’un élevage à l’image des voisins comme le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire.
Mohamed Diawara