Ce lundi 26 février 2024, la principale centrale syndicale, le CNTG, a initié une grève des travailleurs qui a été largement suivie dans la commune urbaine de N’zérékoré. Notre correspondant régional a parcouru la ville pour témoigner de la réalité de cette mobilisation.
Les conséquences de cette grève sont palpables à travers la ville. Les écoles, tant publiques que privées, ont baissé leurs rideaux, privant ainsi les élèves de leur droit à l’éducation. Les institutions financières, qu’elles soient publiques, privées ou microbanques, sont également touchées, avec des guichets fermés et une activité bancaire complètement interrompue.
Cette paralysie se répercute également sur le commerce, avec de nombreuses boutiques et magasins fermés, contribuant ainsi à une atmosphère morose et un ralentissement de la circulation.Parmi les banques affectées, on compte la Société Générale des Banques, Ecobank, Vista Banque et Orabanque, où les clients se voient dans l’incapacité de réaliser des retraits. Les services de transfert d’argent tels qu’Orange Money, Momo, Ymo et autres sont également hors service.
Du côté de l’administration publique, bien que certains bureaux restent ouverts, la présence est minime, avec seulement quelques responsables et visiteurs présents.Il est indéniable que la grève déclenchée par le CNTG a été massivement suivie à N’zérékoré, laissant la ville dans un état d’immobilisme économique et social.
Nous resterons attentifs à l’évolution de la situation et continuerons à vous informer des développements à venir.
De N’zérékoré Gilbert N’killy