Il y’a de celà plus de 4 mois la guerre continue à s’intensifier au Soudan.Une guerre qui s’oppose d’un côté l’armée soudanaise et d’autre les forces de soutien rapide (FSR).Plus de 4 millions de population ont fui le pays pour se réfugier chez les voisins comme l’Égypte et l’Éthiopie.La situation humanitaire devient de plus en plus précaire et fragile.Les réfugiés soudanais meurent de faim,la plupart des victimes sont des enfants.Accès aux populations est difficile pour les ONG. Chose qui inquiète les organisations internationales comme le haut commissariat aux réfugiés(HCR).
Interrogé par nos confrères de la RFI le directeur régional du haut commissariat aux réfugiés(HCR) Mamadou Dian Baldé revient sur la situation.
«Jusqu’a présent la situation au Soudan ne se stabilise pas.La souffrance humaine ne fait que continuer.L’impact est énorme sur la population civile.Le Soudan fait face est l’une des situations les plus difficiles qu’il a connu depuis son indépendance en 1956.Nous espérons qu’ils vont pouvoir rapidement tourner la page.Même si malheureusement les décideurs politiques ne le font pas.Il faut redoubler les efforts pourque ce conflit s’arrête.Il y’a de plus en plus de partenaires que ça soit des ONG internationales ou des nations unies viennent pour aider à soulager ces populations,mais ça doit se faire beaucoup plus vite.Parceque les besoins que nous voyons sont des besoins énormes.J’ai visité un poste de santé à 8 kilomètres à la frontière avec le sud Soudan où abrite des réfugiés Soudanais,c’est vraiment imaginable ces gens là sont frustrés», révèle-t-il.
Selon Mamadou Dian Baldé, pour le moment l’accès des ONG internationales et des nations unies est très difficile.
Gilbert N’killy, pour infospremieres.com