Tous deux anciens ministres du département de l’environnement des eaux et forêts, ils sont poursuivis par les membres de la fédération des promoteurs de la filière Moringa, une entité que préside Mamadou Oury « Moringa » Diallo. Ces derniers accusent Oyé Guilavogui et sa compagne d’avoir détourné plus de 40 milliards de francs. Les faits remontent à 2016. En conférence de presse animée ce mardi à Conakry, les plaignants ne demandent pas milles choses, sinon que le rétablissement pur et simple dans leurs droits.
Dans sa communication, le numéro 1 de cette fédération, en même temps Coordinateur national du Front des Victimes du Pillage de Projet et des Biens en abrégé (FVPPB), a confié qu’une plainte a déjà été déposée à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières CRIEF, où il a été entendu par la chambre, en la date du 7 avril dernier. Revenant sur les grandes de cette conférence, Mamadou Oury Moringa Diallo a rappelé qu’il a été : « question d’éclairer la lanterne des guinéens, de quoi dont notre fédération a été victime auprès de M. Oyé Guilavogui, de Mme Assiatou Baldé et de leur ONG fantôme la CIPAD. Nous les accusons d’avoir corrompu et pillé notre projet et programme de développement, surtout de destruction de carrière depuis six (6) ans. Nous avons porté plainte contre eux à la CRIEF et nous saluons l’avancement du dossier», a-t-il expliqué.
Plus loin dans ses explications, il a confié que les projets comme celui portant sur le programme de vulgarisation du Moringa qui a été différé en deux campagnes, à savoir celle du reboisement de 2018 où lui et les membres de sa fédération ont été utilisés pour juste former 200 corps d’agents de conservateurs. Ensuite selon lui, la campagne qui a suivi, Oyé Guilavogui et dame Assiatou Baldé ont déroulé le programme de vulgarisation du Moringa, en lieu et place de leur fédération.
« Nous militons depuis plus de 25 ans pour la vulgarisation de cette espèce. Nous avons vu d’un coup ce projet détourné par eux. C’est pourquoi nous estimons que c’est une ingénierie de corruption que nous avons qualifié de scientifique, à laquelle notre fédération a été victime. Parce que quand quelqu’un vient il te détourne ce que tu as sans te faire signer des comptes dans ton pays et manger ces ressources au vu et su de tout le monde, médias, politiques et tous les administrateurs. Nous pensons que cela est extrêmement dangereux », s’est-il indigné.
À la question de savoir ce que veulent les membres de la fédération de la filière Moringa au-delà de cette plainte, M. Diallo répond : « nous demandons réparation et voudrions que la justice soit dite dans ce dossier datant depuis 2016 », a-t-il laissé entendre.
L’Aîné Robert KOUNDOUNO
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