Insécurité : Vol de bébé dans un centre médico communal à Kaloum, le DGA du centre se prononce.

Le vol d’enfants refait surface à Conakry. Un bébé de trois jours a disparu au centre médico communal BERNARD COUSHNER de Coronthie. L’acte s’est produit en pleine journée, le mercredi 16 août après une prise en charge de la mère et de l’enfant en provenance de la haute banlieue de Conakry. Le bébé du genre masculin à été emporté par une dame non identifiée qui séjournait  dans ce centre hospitalier avant même l’arrivée du bébé et de sa maman. La gendarmerie s’en est  saisie du dossier et a ouvert une enquête

C’est une femme affaiblie moins consciente qui s’est réveillée mercredi dans son lit de malade et ne voit pas son bébé auprès d’elle. La femme non identifiée se passant pour assistante d’une nourrice de deux jumeaux  où était hospitalisé Adama Hawa avec son enfant. C’est de là, qu’elle a profité pour s’en fuir ce nouveau né.  « Cette femme était dans l’enceinte sous prétexte qu’elle avait accompagnée une femme hospitalisée dont elle n’avait jamais indexé. Elle côtoyait la maman des jumeaux, c’est entre temps qu’elle s’est familiarisée avec la femme victime jusqu’à ce qu’elle a pris le bébé dans l’intention d’aider sa maman. C’est de là qu’elle a disparue ». A indiqué le DGA de l’hôpital de Coronthie, Dr. Alseny YATTARA.

Aussitôt informé, la direction s’est mise à sa recherche mais jusque là, aucune  trace d’elle. Malgré le dispositif  sécuritaire en place, cela n’a pas empêché cette dame de tromper la vigilance des agents contrôleurs postés à la rentrée de la cours, la porte principale du bâtiment et un à l’accueil en emportant avec elle le bébé. «Je suis vraiment surpris puisque, c’est une première du genre dans ce centre hospitalier.  A présent les enquêtes se poursuivent du coté des services de sécurité et de l’hôpital, j’en appelle à la collaboration de tout un chacun à tous les niveaux » le DGA de l’hôpital de Coronthie.

Abdoulaye Diallo commerçant de son état et père du bébé souligne ceci «Je me demandais comment m’en sortir avec cette naissance et voila ce qui se pose sur ma tête, mais l’espoir est permis ». Après audition à la gendarmerie, le médecin qui reconnait physiquement la femme est mis en garde à vie. Ce vendredi, les plaignants devraient être entendus pour avoir leurs versions des faits. Cet acte relance la problématique de l’insécurité dans les hôpitaux en Guinée.

Ousmane BAKAYOKO

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