Kankan : Deux présumés bandits arrêtés

Le grand banditisme refait encore surface en haute Guinée. Deux bandits de grands chemins viennent de tomber dans les filets de la gendarmerie routière de Kankan. Ces jeunes hommes ont été mis aux arrêts ce week-end et présentés à la presse cet après-midi du 6 juin 2022. Ils sont accusés de détention illégale d’armes de guerre et de grand banditisme sur la nationale N°6 Kankan-Siguiri.

 

Lors d’une patrouille, la gendarmerie routière a pris en flagrant délit deux jeunes qui détenaient une arme de guerre, des munitions et une moto apparemment volée toute neuve. Le commandant de cette unité revient sur les circonstances de cette arrestation de ces jeunes : « On n’a appréhendé ces deux coupeurs de route sur la nationale Kankan-Siguiri. Ils ont été pris en flagrant délit de détention d’arme de guerre et des munitions. Avec les renseignements et la présence de nos gendarmes, ils ont réussi à mettre mains sur eux. Nous devons les entendre sur procès-verbal avant de les transférer devant le Procureur de la République près le tribunal pour port illégal d’arme de guerre, de munitions et de vol de moto », a expliqué Commandant Abdoulrahmane Vérité Diallo.

 

Ibrahima Barry, l’un des présumés bandits nie les faits qui lui sont reprochés. Il dit avoir acheté le pistolet saisi avec lui pour sa propre protection: « Je fus victime de plusieurs agressions et vols. C’est pourquoi j’ai acheté cette arme et ils me n’ont pas pris en train de tuer ou de voler. Je ne suis ni voleur à plus forte raison tueur. J’ai acheté cette arme pour ma protection », explique-t-il.

 

Moriba Koulibaly, une autre cité dans cette affaire, dit ne pas être impliqué. A l’en croire, c’est son ami qui l’aurait prêté sa moto pour une destination inconnue: «il a pris ma moto dans un maquis de Doko (Siguiri) pour me dire qu’il partait se changer. Je lui ai dit de faire vite. A 1 heure, je lui ai appelé mais en vain. Le lendemain, il a décroché mon deuxième coup de file et m’a dit qu’il est arrêté par les gendarmes pour les papiers de la moto. Dès que je suis venu, ils m’ont embarqué pour ici », raconte-t-il.

 

Pour le moment, ces jeunes passent la nuit dans les locaux de la gendarmerie routière de Kankan en attendant qu’ils soient entendus.

 

Sâa Kossa

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