Cet autre cas de viol a été signalé au quartier Bordo, secteur Bordo Koko précisément. La victime se nommait Marie Kolié et était élève en sixième année. Selon nos informations recueillies auprès de ses parents, elle aurait été violée aux environs de 21 heure par un inconnu avant de succomber plus tard à l’hôpital régional de Kankan.
Son bourreau aurait profité de l’absence de ses parents pour satisfaire son sale besogne. Nema Kolié, père de la victime et enseignant-chercheur au département comptabilité à l’université de Kankan décrit la scène : « J’avais cours hier jusqu’à à 20 heures. Après mon cours, ma femme m’a donné à manger et quand j’étais rassasié, je lui ai donné le reste qu’elle a mangé avec une de ses amies qui était venue la rendre visite. Entre temps, j’ai décidé d’aller voir ma maman qui est souffrante mais qui a décidé hier d’aller à la marche pénitentiaire au compte de l’église à Don Bosco. Quand je partais, elle était couchée dehors avec sa camarade et j’ai insisté qu’elles entrent parce qu’il menaçait de pleuvoir. C’est en cours de route que je fus appelé pour me dire que ma fille ne se portait plus bien. Arrivé auprès de ma maison, ils m’ont dit qu’ils sont déjà à l’hôpital et arrivé aux urgences, on a constaté les traces de griffes et on a même vu les spermes sur son corps. Je suis écœuré et dépassé par la situation ».
Sous le choc, Nema Kolié souhaite que justice soit rendue par sa fille : « Elle était très sage, sérieuse, respectueuse, travailleuse et elle ne maîtrise pas une telle fin. Je souhaite que justice soit rendue ».
Faut-il le rappeler, ce secteur périphérique de Kankan enregistre plusieurs de crimes. Il y a juste quelques semaines derrière, un jeune avait froidement assassiné par des personnes non encore identifiées. Jusqu’au moment où nous quittions la maison mortuaire, le corps de la victime était encore à la morgue de l’hôpital de Kankan.
Sâa Kossa