Une mission de la banque islamique de développement (BID) séjourne en Guinée depuis quelques jours. Cette mission est venue faire la dernière évaluation du projet porté par le gouvernement guinéen à La BID pour financement.
Le projet porte sur le développement des filières agricoles avec une forte partie commerciale. Ce projet étant logé au ministère du commerce, le chef de ce département à reçu mercredi 25 juillet ce groupe d’expert de la banque islamique de développement pour échanger sur les derniers réglages en vue du financement rapidement de ce projet.
Le coût global de financement de ce projet s’élève à 47 million de dollars inclus la contribution de l’Etat guinéen à hauteur de deux millions de dollars. « Nous sommes venus pour l’évaluation finale du projet. Les différentes phases après cette évaluation, c’est la soumission de ce projet à la banque pour approbation, signature et mise en vigueur. Donc c’est la dernière étape pour ficeler le projet et commencer à l’exécuter à partir de 2018 »déclare Ouglaly Badji spécialiste principal en Agribusness et Agroindustrie Agriculture et Développement Rural à la BID, chef de mission.
Ce projet va toucher l’ensemble du pays, et plusieurs chaines de valeurs seront concernées. « Ce projet va toucher les tubercules, les fruits, ça va également toucher certaines cultures de rentes. Pour chaque région naturelle il y aura deux cultures qui seront touchées. Cela rentre dans l’appui de la production de qualité, ça y va également dans l’appui de la commercialisation ça y va aussi dans l’aspect qualité de nos produits. Donc ça englobe tous ces aspects de la chaine de valeur pour que nos produits soient compétitifs » souligne Marc Yombouno ministre du commerce.
Au cours de cette mission, ces experts de la BID vont travailler avec les services techniques du ministère du commerce pour identifier l’ensemble des composantes qui vont être prises en compte pour la bonne réussite du projet. A travers ce projet, la Banque islamique de développement compte œuvrer au coté de la Guinée pour la réduction de la pauvreté. Selon le chef de mission, ce projet aura une durée de vie de cinq ans.