En brandissant des menaces de sanction à la Guinée si d’ici le 25 avril prochain les nouvelles autorités n’arrivent pas à présenter un calendrier de la transition, la CEDEAO divise l’opinion politique Guinéenne. Beaucoup souhaitent que cette instance sous-régionale donne du temps au CNRD.
Faya Millimouno président du Bloc Liberal, plaide assez fort pour que la CEDEAO revoit sa copie. « En tant que Bloc libéral et en tant que CPR, je prends acte de cette déclaration de la CEDEAO. Et la Guinée est en crise et elle a besoin d’être accompagner. La CEDEAO et l’UA ont le devoir d’accompagner la Guinée » ,coupe cour le leader politique à notre micro. La durée de la transition n’est toujours pas connue en Guinée depuis près de sept mois. Le leader politique demande de donner du temps au CNRD. « Lorsqu’on met le problème en terme de délai. De mon point de vue, on met la charrue avant les boeufs. Le temps, comme l’argent, comme le matériel ce sont les ressources que nous avons besoin. Aujourd’Hui, le CNRD est entrain de bien faire. Il faut les accompagner » ,ajoute Dr Faya Millimouno.
L’organisation sous-régionale a aussi déploré la dégradation de la situation sociopolitique à cause de l’insuffisance du dialogue entre les autorités de la Transition et les acteurs politiques. Au vu de la crispation sociopolitique et de la nécessité urgente de faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes, la CEDEAO réaffirme sa décision de nommer un Facilitateur pour la Guinée.
Jacques Kamano