Pour le PDG-RDA, cela ne constitue un progrès que par rapport à ce qui a existé sous le RPG, sous le régime duquel, l’ethnicisation des Partis a été encouragé à outrance d’une part, et d’autre part la caporalisation des formations politiques de nom, très souvent créées pour les besoins de la cause n’ont évidemment jamais permis l’expression démocratique pure des populations.
Nous pouvons donc comprendre cette décision si nous factorisons les contraintes multiples liées à la transition, et bien entendu si des prévisions clairement établies assurent que cette décentralisation se démocratise avec l’avènement futur d’un régime issu d’élections libres et transparentes.
C’est néanmoins une décentralisation qui a le mérite de dire clairement qu’elle n’obéit pas aux règles de démocratie, certes plus de décentralisation, même si celle-ci, appliquée comme tel manque de démocratie.
Pour l’heure, et il faut savoir le noter, le Gouverneur lui-même nommé par décret, nomme à son tour les conseillers de quartiers et districts, cette mesure reste cependant un recul démocratique par rapport au modèle populaire du PDG.
Le combat pour l’établissement des structures, lois et réglementations assurant la participation directe et effective du Peuple à la gestion de ses propres affaires, surtout au niveau premier de la structure Étatique, de la pyramide des pouvoirs reste un impératif quasi absolu.
« Le P.R.L (appeler le à présent comme vous le voulez.) n’est pas une solution, mais la solution » nous a encore une fois prophétisé le Serviteur Suprême du Peuple, le Stratège Ahmed Sékou Touré.
Prêt pour la Révolution !