À partir de 1992, la Guinée a consacré le mois de juin de chaque année, à la célébration de l’enfant. C’est une opportunité pour le gouvernement et ses partenaires de faire des plaidoyers à l’endroit des décideurs de leur sensibiliser, de leur inviter aussi à honorer les droits des enfants.Les autorités locales de N’Zérékoré s’apprêtent déjà à célébrer ce mois selon l’inspecteur régional de l’action sociale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables Thierno Alseny Souaré, revient les actions menées sur le terrain.
« De janvier 2022 jusqu’à ce mois de juin, nous avons enregistré 17 cas de viol sur mineurs dans la région forestière. Dans le cadre de la réinsertion de ces survivantes de viol, nous faisons des actions concrètes avec les partenaires », relate-t-il.
Selon l’inspecteur, une coordination sera mise en place dans ce mois consacré à l’enfant pour les enfants en conflit avec la loi.« Ils sont au total 42 enfants en conflit avec la loi au niveau de la région. On va mettre en place une coordination régionale qui rentre dans le cadre de l’encadrement et l’accompagnement des mineurs en conflit avec la loi. Il y’a certains parmi eux nous sommes en train de faire des plaidoiries pour leurs mises en dispositions avec l’action. On va les récupérer et on va les mettre dans les corps de métier », ajoute-t-il.
Pour des enfants de la rue, l’inspecteur régional de l’action sociale précise que :« Les enfants de rue se trouvent dans les gares routières, les cabarets, au marché. Nous sommes en train de travailler sur un programme avec les partenaires pour leur identification. Pour qu’on fasse la médiation chez les parents de ces enfants. Les enfants adoptifs, ils passent tout leur temps dans les rues pour faire le petit commerce. Ces touts petits courent un grand risque. Certains citoyens prennent les enfants d’autrui pour les envoyer en ville soit disant pour étudier et pourtant ce n’est pas frais, mais plutôt de les faire sortir au marché pour faire le petit commerce »,a martelé Thierno Alseny Souaré.
Pour lui, 70% de l’éducation d’un enfant provient des parents, raison pour laquelle il invite les parents à plus de responsabilité.
N’Zérékoré Gilbert N’killy