Depuis l’interdiction des directeurs des affaires financières (DAFF), de sortir hors du territoire national,les réactions fusent de partout chez les acteurs sociaux politiques du pays.Ces derniers sont accusés de la malversations financières.Le ministre de la justice et garde des sceaux ordonne déjà le procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré d’engager des poursuites contre les concernés.Le correspondant régional de votre quotidien infospremieres.com est allé à la rencontre des acteurs sociopolitique. Ces derniers ont accepté de se prêter à ses questions face à cette décision du colonel Mamady Doumbouya et son gouvernement.
<<Le gouvernement du colonel Mamady Doumbouya doit prendre le peuple de Guinée un peu tout petit au sérieux.Ils ont habillé de jeter des gens en parture pour avoir l’acclama publique, sinon on connaît les procédures,on connaît comment les doivent se passer.On devait mener des enquêtes.Quand les enquêtes épinglent un ou trois DAFF on aurait mis quelque chose au sérieux pour permettre de procéder des auditions pour atteindre des résultats fiables.Depuis la mise en place cette CRIEF ce qu’on a obtenu,nous disons absolument rien.Je pense qu’on n’a jeté les DAFF en parture et pourtant c’est le système lui-même qui a des problèmes.Les DAFF ne sont que des exécutants,les ordonnateurs sont là.S’il faut poursuivre des DAFF il fallait commencer par les ordonnateurs.On se lève un beau matin pour brandir une liste de personnes. Pour le moment il n’y a pas d’enquête pour épingler Paul ou Pierre», estime Mamadou Maladho Diaouné de l’UFDG de N’zérékoré.
Pour Emmanuel Fassou Sagno membre du collectif des ONG des droits de l’homme de N’zérékoré, l’enquête doit aller au delà des DAAF pour voir clair dans cette situation.
<<Je pense que le contrôle ne doit pas s’arrêter au niveau des DAFF,mais il faut aller plus loin.Nous voulons pas que celà soit pas autres motifs pour régler des comptes.Dans un département, la chaîne des dépenses engage le contrôleur financier,engage aussi l’ordonnateur des depenses qui est le ministre de tutelle, engage aussi le comptable.Interpeller que les DAFF cela résoud le problème en moitié.Je pense que c’est un système qu’il faut à tous les niveaux demandés des comptes.Tous les fonctionnaires de la fonction publique qui gèrent des biens de l’État on doit les demandés des comptes.Nous souhaitons que dans cette dynamique là qu’on puisse respecter des droits des uns des autres afin que personne ne soit accusé à tort et que la vérité puisse jaillir pour l’intérêt de notre économie.Les DAFF sont utilisés comme les boucs émissaires c’est que dire le commun des Guinéens», explique-t-il.
De N’zérékoré Gilbert N’killy