Les enseignants chercheurs de l’Université de N’Zérékoré ont entamé une grève de faim ce jeudi 02 mai 2024, rejoignant ainsi leurs collègues des universités publiques à travers le pays. Depuis le décret présidentiel du 24 janvier 2024 sur leur rémunération, ces éducateurs se battent pour être rétablis dans leurs droits.
Zao Soropogui, porte-parole du collectif, a exprimé leur frustration face à l’injustice persistante : «Nous sommes là aujourd’hui au gouvernorat pour présenter nos cris de cœur à Monsieur le gouverneur pour qu’ils puissent être notre porte-parole auprès du ministère. Nous subissons une injustice depuis le 24 janvier 2024, un décret présidentiel a été publié pour la rémunération des fonctionnaires des enseignants de l’enseignement supérieur. Mais dès après la publication de ce décret, notre ministère refuse de nous mettre dans nos droits, sous prétexte que nous ne sommes pas reclassés».
Le décret présidentiel, précise-t-il, stipule clairement que les titulaires du grade assistant, attaché de recherche, détenteurs de master ou d’un diplôme équivalent doivent être intégrés et reclassés. Malgré les multiples démarches auprès du ministère et des institutions universitaires, aucune action n’a été entreprise pour les soutenir.
Déterminés à faire valoir leurs droits, ces enseignants chercheurs maintiendront leur grève de faim jusqu’au samedi 4 mai 2024, à moins que des mesures concrètes ne soient prises pour répondre à leurs revendications légitimes.
Depuis N’Zérékoré, Gilbert N’Killy