Les fourmis rouges empêchent des paysans d’accéder leurs bas-fonds à Könia Aviation,un district rélevant de la sous-préfecture de Yalenzou, situé à 17bkilomètres de la ville de N’Zérékoré. Ces insectes nuisibles ravagent plusieurs hectares de bas-fonds. Leur venin est très dangereux, sa piqûre provoque de la fièvre, le vomissement, les maux de tête et même l’avortement chez les femmes enceinte selon les informations.
Les citoyens de cette localité se trouvent dans l’angoisse car leur santé est en jeu. Moïse Théa est citoyen:
« C’est l’arrivée des réfugiés libériens qu’il y’a eu la mutation de ces fourmis rouges. Après plusieurs années on a constaté leur présence dans nos bas-fonds. Elles sont très dangereuses et contagieuses. Si elles te piquent ça provoque de la fièvre, les maux de tête, le vomissement et aussi l’avortement chez des femmes enceinte. Nous utilisions de l’essence pour les chasser mais impossible. Depuis lors, on ne fait que crier au secours des autorités de nous venir en aide. De nos jours plusieurs hectares de bas-fonds sont presque dans l’abandon à cause de ces fourmis rouges. On ne peut même pas grimper les palmiers à huile et même les raphias. Je demande des autorités du pays de nous aider à lutter contre ces fourmis », sollicite Moïse Théa.
La campagne de pulvérisation de ces domaines a commencé, nous fait savoir Abou Doumbouya, Directeur national adjoint de la protection des végétaux et des denrées stockées.
« Nous avons été informé de la situation. C’est une préoccupation de nos pauvres populations. Elles ont été attaquées par les fourmis rouges qui leur empêche d’exploiter leurs bas-fonds. Nous sommes dans la préparation du sol et le début de campagne. Nous avons déjà trois zones qui ont été attaquées par ces fourmis. Tel que Lola, N’Zérékoré et Yomou. Ces fourmis rouges ont un impact très dangereux sur la santé humaine et les plantes. Elles empêchent les paysans d’accéder dans leurs bas-fonds. Il y’a beaucoup de champ et bas-fonds qui ont été abandonné », relate-t-il
Depuis N’Zérékoré Gilbert N’killy