L’augmentation du prix du carburant à la pompe, a suscité des vagues de réaction ce mercredi 1er juin 2022. Une nouvelle diversement accueillie par les citoyens qui vont subir les conséquences directes de ce réajustement du prix des produits pétroliers. Invité par nos confrères d’Espace FM dans l’émission les « Grandes Gueules », le porte-parole du gouvernement a justifié cette augmentation par le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine et la crise économique née de la pandémie du Covid-19 les deux dernières années.
« Tout le monde sait qu’il intervient à la suite du conflit Russo-ukrainien et aussi des difficultés qui sont entraînées par la crise post-covid, la crise économique qui a suivi la fin de la Covid après deux années de souffrance sur les économies mondiales », mentionne-t-il.
Ousmane Gaoual Diallo affirme que des efforts sont fournis par le gouvernement pour atténuer les difficultés liées à cette crise.
« Il y a des mesures assez importantes qui sont en place depuis, parce qu’il n’y a pas que les hydrocarbures qui ont augmentés. On n’a près de 80% d’augmentation du prix du blé sur le marché mondial qui est passé de 250 $ à près de 650 $. Donc il y a une augmentation exponentielle qui ne se répercute sur le prix du pain actuellement en Guinée. C’est compte tenu des produits de première nécessité qui ont connu des hausses, il s’agit du riz, des huiles etc. et le gouvernement a fait des efforts en supprimant l’essentiel des taxes des produits même pour encourager et favoriser les producteurs agricoles, les taxes ont été remis à zéro sur tous les intrants agricoles actuellement », souligne-t-il.
Malgré les efforts fournis les efforts déjà consentis, des discussions vont être engagées avec les corporations, les syndicats, précise le Ministre Ousmane Gaoual Diallo. Cela pour voir s’il y a la possibilité de réajuster sur certains vecteurs indique-t-il.
Le porte-parole du gouvernement rappelle que les efforts consentis par les autorités sont de permettre aux guinéens d’avoir accès aux produits de première nécessité sans trop de conséquences par rapport à l’évolution des prix sur le marché mondial.
Mohamed Diawara