Le RPG arc-en-ciel se dote d’un nouveau statut et règlement pour le bon fonctionnement du parti. Un séminaire de formation a été organisé à cet effet à Conakry. Objectif, faire participer les militants et responsables à la base à l’amendement de ce document qui donne des nouvelles lignes de conduite pour s’adapter aux réalités actuelles du parti. Une mission se rendra à l’intérieur du pays dès ce 17 août 2017.
Reformer le parti et l’adapter à l’environnement immédiat et lointain, c’est la vision du bureau politique national du RPG arc-en-ciel. Face à ce défi un comité de restructuration est mis en place avec pour but, de vulgariser les différents points inscrits dans le nouveau statut et règlement. Pour atteindre ce pari, des missionnaires sont déployés à l’intérieur du pays. « Une fois sur place, les différent missionnaires se mettront en rapport avec les fédérations, elle réunira l’ensemble des militants et cadres de la localité pour une étude détaillée du texte. Le RPG s’inscrit dans la logique de conservation du pouvoir en tant que parti majoritaire, les élections locales pointent à l’horizon, il faut une préparation sur tous les fronts » souligne Sékou KOUROUMA membre du comité de restructuration.
Durant 17 jours, plus de 200 personnes sillonneront les 33 préfectures et les différentes communes rurales du pays pour alimenter le débat. « Des enjeux sur les élections locales, le redécoupage politique, le renforcement du système de communication à travers la mise à disposition des tablettes, des appareils téléphoniques avec flotte en vue d’assurer la communication entre les sections et l’attente des populations sur le plan de développement » sont les aspects qui seront largement débattus au cours de cette mission. Indique Sékou KOUROUMA.
Naby Youssouf Kiridy BANGOURA président du comité de restructuration a insisté sur le rapport entre anciens militants et nouveaux adhérents du RPG. « qu’on soit ancien ou nouveau, nous avons tous notre place au du parti. Le parti a connu une vague migratoire de 2010 à 2017, donc il faut penser à ceux qui ont milité auparavant et et ceux qui sont actuellement malades ou affaiblies en faisant quoi : leurs assister physiquement, psychologiquement et matériellement pour qu’ils ne se sentent pas marginalisés »dira-t-il.
Ousmane BAKAYOKO