Projet Souapity : Les travailleurs licenciés réclament 50% de leurs salaires impayés.

Ce groupe de travailleurs était devant la presse ce jeudi 29 avril 2021, à la maison de la presse de Kipé. Le  personnel du maître d’ouvrage  de Souapity a haussé le ton sur les injustices faites à son égard et aux communautés impactées par ledit projet.

Pour exprimer l’attitude des responsables du projet Souapity, ce  personnel remercié affirme qu’il ne bénéficie d’aucune prise en charge et demande qu’il soit rétabli dans son droit conformément à ce qui est écrit.

« Vouloir dire qu’on ne serait pas rétablis dans nos droits parce qu’on a été recommandé, ce n’est pas normal. Nous ne pouvons pas rester bras croisés. Tout ce qui est dit dans le projet,  la Direction est allée hors de ça et nous avons tous les documents. Le salaire défini par le projet. Le dernier cadre du projet doit percevoir 833 Dollars par mois.  Mais pourquoi ne pas nous donner nos salaires ? Pourtant eux ils sont à 400.000.000 GNF. Et même la communauté qui est impactée n’a pas été rétablie comme ça se doit », a expliqué Paul Kokoly HABA, cadre au département réinstallation.

Selon ce dernier, l’administration de la Direction générale a engagé les travailleurs sans les donner un contrat: « Dans cette administration,  il n’ y a pas de congés annuels, on ne délivre pas de bulletins de salaire,  il n’y a même pas de prise en charge médicale pour les travailleurs », dénonce-t-il.

Se voyant libérés en fin du projet sans pouvoir désormais assister à l’inauguration de ce projet, Paul Kokoly HABA fait savoir qu’une assemblée générale a été organisée dès après la nomination du nouveau Directeur général du projet Souapity, au cours de laquelle, il a tenu des promesses au personnel sur l’établissement d’un contrat.

Cette promesse liée à la signature d’un contrat de travail n’a jamais été réalisée. Avant d’être libérés, les travailleurs avaient perçu dix mois de salaire. Ils affirment avoir engagé des procédures judiciaires contre la Direction générale du projet Souapity afin d’être rétabli dans leur droit qui est le paiement de 50% de leurs arriérés de salaire.

KS

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