A 36 piges, Pascal Feindouno ne pense toujours pas à arrêter sa carrière de footballeur. Ce, malgré un état de santé un peu plus fragile qu’il y a dix ans. Ce dimanche, sur RFI, l’ancien capitaine du syli national a évoqué son actualité tout en lançant un énième appel au staff technique de la sélection guinéenne. Lui qui espère encore jouer au haut niveau pendant deux ans avant de penser à raccrocher les crampons. Voici les moments saillants de son entretien sur les ondes de Radio France Internationale.
Une envie de poursuivre encore très présente
Ce n’est pas fini. Le jour où je serais fatigué, je dirais moi-même que c’est le moment. Mais pour l’instant, tout va bien. Je m’entraîne, je fais des petits matchs avec les anciens coéquipiers pour des enfants malades. Je m’entretiens.
Son avenir
Je suis toujours disponible. J’ai des contacts un peu partout mais j’attends que ça se fasse. J’aimerais évoluer à l’étranger parce que j’ai toujours aimé aller y jouer. J’ai des contacts mais j’attends d’abord parce qu’il ne faut pas jamais parler tant que ce n’est pas fait (…) J’ai confiance en moi. Avec l’intelligence que j’ai et l’expérience. Le football ce n’est pas seulement savoir courir. Il y a la technique et tout ce qui s’en suit. Je suis prêt, je n’ai pas peur de jouer.
Son état de santé et l’échec à Sedan
La santé, tout va bien pour le moment. C’est vrai qu’en France, cela a gêné un peu parce qu’ils (les clubs, ndlr) avaient peur de l’assurance. A Sedan par exemple, je suis passé là-bas et après ils m’ont fait un test médical. Ils n’avaient rien trouvé mais vu que j’avais ce truc là soit disant que j’avais fait un malaise (…) Les gens ont dis que je suis tombé. Je ne suis jamais tombé. J’avais juste des veines bouchées qu’ils ont débouchées. Là je n’ai plus rien et tout va bien et c’est tant mieux pour moi.
L’attachement au syli national
Je ne peux pas oublier le syli national parce que c’est mon pays et en plus lors des deux derniers matchs, il y avait mon frère (Simon Feindouno, ndlr) qui était en sélection. Ils ont perdu contre l’Algérie en match amical et après ils ont gagné contre la Côte d’Ivoire en match officiel.
Son avis sur Lappé Bangoura
J’ai connu Kanfory Lappé depuis tout petit. En cadet, ce fut mon entraîneur. Je peux vous dire que c’est une bonne personne et c’est un très bon entraîneur.
Un énième appel du pied
Ce n’est jamais fini avec moi parce que j’avais lancé l’appel pour dire que moi je serai toujours disponible pour le syli. Je suis Guinéen donc voilà ! A tout moment, je suis libre et je viendrai avec plaisir même si c’est pour vingt minutes. Même aujourd’hui, si on m’appelle pour me dire ‘’Pasky vient nous aider, vient parler avec les jeunes de maintenant’’, ça sera avec plaisir.