Le 5 septembre 2024, lors de la synergie médiatique organisée par la RTG pour célébrer le troisième anniversaire du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), le Général Amara Camara, porte-parole de la présidence, a pris la parole pour clarifier la position du CNRD concernant la possible candidature de ses membres après la transition.
Répondant aux questions des journalistes, le Général Camara a tenu à apporter des précisions sur l’avant-projet de la nouvelle constitution, particulièrement en ce qui concerne les restrictions supposées sur la candidature de certaines personnalités.
« Nous n’avons jamais vu ailleurs cette disposition spécifique stipulant que tel ou tel ne peut pas être candidat à une élection, et ce, inscrit noir sur blanc dans une constitution », a-t-il déclaré, soulignant que la Constitution doit avant tout servir la nation et non des intérêts individuels.
Le porte-parole a également rappelé que la personnalisation excessive de l’État avait été une des causes des événements du 5 septembre 2021, et qu’il était impératif d’éviter que de telles situations ne se répètent à l’avenir.
« Cette question de personnalisation de l’État a entraîné le 5 septembre. Je pense que le débat ne se trouve pas là aujourd’hui… », a-t-il ajouté, réorientant le discours vers l’importance de se concentrer sur les défis actuels.
Selon lui, la réussite de la transition est la priorité des autorités, et les discussions sur les ambitions personnelles devraient passer au second plan.
« La préoccupation actuelle des autorités de la transition est de garantir la réussite de cette phase cruciale, et non de se focaliser sur des questions de personnes », a-t-il conclu.
Cette déclaration vient ainsi calmer les spéculations sur l’implication politique future des membres du CNRD, réaffirmant leur engagement à mener la transition à bon terme pour éviter les erreurs du passé.
Mohamed Diawara pour infospremieres.com