Ce que Alain Foka a dit à propos de Doumbouya: «Je n’avais jamais vu quelqu’un qui fonctionnait comme si on était dans une caserne militaire»
À l’occasion des « 100 » jours depuis l’arrivée du Colonel Mamady Doumbouya au pouvoir le 05 septembre 2021, l’heure est de faire le bilan de celui qui a renversé le régime Alpha Condé. Plusieurs personnes se sont exprimées sur cette actualité à l’image de ce mercredi 15 décembre 2021, Alain Foka, journaliste à Rfi qui est longuement revenu sur le déroulement de la nouvelle transition durant les « 100 » premiers jours, ce mercredi 15 décembre 2021.
À l’entame de son entretien dans l’émission « Mirador » de FIM FM, le journaliste aborde l’accueil que le nouveau homme fort de Conakry lui a réservé et également la simplicité qui a caractérisée leur entretien.
«J’ai écouté un Monsieur qui avait l’air de savoir ce qu’il voulait, qui avait l’air d’aimer son pays. Mais ce qui m’a frappé le plus, c’est que la simplicité dans laquelle on s’écoute, c’est-à-dire depuis une trentaine d’années, je fréquente un peu les chancelleries africaines. Je pense que j’ai rencontré la majorité des Chefs d’États du sud du Sahara et je n’avais jamais vu quelqu’un qui fonctionnait comme si on était dans une caserne militaire, c’est-à-dire on a déjeuné ensemble et on mangeait comme on aurait mangé au quartier. Chacun allait se servir, lui il allait servir. Il n’y avait pas de serveuses, il n’y avait pas toutes les cinémas qui accompagnent ce genre de situation. Il buvait de l’eau, je buvais un jus. Ce que je ne rencontre pas généralement dans les présidences», témoigne Alain Foka.
Parlant des intentions du Colonel Mamady Doumbouya, l’animateur de l’émission « Archives d’Afrique », trouve que le chef de la junte en Guinée est animé de bonnes intentions par rapport à ce qu’il a déjà posé comme acte depuis le 05 septembre dernier. Il indique également que le Colonel lui a fait savoir qu’il n’a pas l’intention de garder le pouvoir et que cela ne l’intéresse pas.
Alain Foka a rappellé que Mamady Doumbouya souhaite inscrire son nom dans l’histoire à l’image de Thomas Sankara du Burkina Faso et Jerry Rawlings du Ghana dont il évoque les noms comme des exemples à suivre.
Mohamed Diawara