Dans la perspective de l’Assemblée générale constitutive de la Confédération Générale des Entreprises de Guinée (CGE-GUI) prévue pour le 20 avril 2024, la commission d’organisation a tenu une conférence de presse ce mercredi 17 avril 2024 à son siège pour présenter les préparatifs de cet événement historique.
À quelques jours de l’événement, les organisateurs ont tenu à rencontrer les hommes de médias pour parler des préparatifs liés à ce rendez-vous des entrepreneurs réunis autour de la CG-GUI.
Lamine Souaré, membre éminent de la commission d’organisation, a affirmé : «Cette assemblée générale aura lieu le samedi 20 avril à l’hôtel NOOM. Il a été mis en place un comité d’organisation de cette assemblée générale composé de 6 commissions.Il y a la commission pouvoir, une commission logistique, une commission planification, une commission finance, une commission communication et une commission santé et sécurité. Donc, cela fait plusieurs mois que nous travaillons dur pour la réussite de cette assemblée générale du patronat. Alors la sécurité a été mise en place et nous allons nous battre pour la réussite de cet événement le 20 avril», précise-t-il.
Dans son intervention, la Secrétaire générale du CGE-GUI est revenue sur l’historique de ce qui a abouti à réunir tous les différents patronats que la Guinée a connu dans un passé récent. La volonté des nouvelles autorités de voir les entrepreneurs sous une même bannière.
Maria Diane a souligné les défis et les avancées du processus en déclarant : «Le début de toute chose est difficile et il n’est pas évident de fédérer tout le monde autour d’une même table. A l’entame de mes propos, je vous ai fait l’historique du patronat unifié guinéen.Le secteur privé guinéen vient de très loin étant donné que pendant plus de 19 ans il a été divisé, ce qui a fait que ça beaucoup joué sur le développement au niveau du secteur privé guinéen. Et aujourd’hui à travers les nouveaux dirigeants du pays, ça permis au secteur de se restructurer. Et je peux vous rassurer qu’on ne va pas reculer, parce que si vous regarder un peu la nomenclature des membres du futur Conseil d’Administration qui va se mettre en place à partir du samedi, vous allez constater que l’on y retrouve tous les secteurs d’activités représentés. Mais aussi, la majorité des patrons, ceux qui ont réussi dans leurs activités sont également là. Donc, on se donne les mains pour pouvoir faire perdurer cette unification dans le temps».
Elle a ajouté avec conviction :«Nous avons aujourd’hui le soutien des pouvoirs publics qui ont la volonté d’accompagner cette dynamique qui est lancée. On va donc continuer le processus, bien que l’on ne peut pas avoir l’accord de tous les côtés, mais ce qui est certain et sûr, c’est qu’il y a une dynamique qui est lancée.On va donc continuer le processus, bien que l’on ne peut pas avoir l’accord de tous les côtés, mais ce qui est certain et sûr, c’est qu’il y a une dynamique qui est lancée. Et les autres fédérations socioprofessionnelles qui règnent en désordre totale, puisque quand vous prenez les BTP, vous pouvez voir 5 à 6 présidents de fédération. Alors l’objectif aujourd’hui c’est de restructurer ces fédérations à travers le Conseil d’Administration qui sera mis en place. Cela c’est pour l’intérêt de toutes les entreprises guinéennes et c’est sûr que les autres vont nous rejoindre au fil du temps».
La conférence s’est conclue par une séance de questions-réponses, permettant ainsi aux journalistes et aux participants de clarifier divers aspects de cet événement crucial pour l’avenir du secteur privé guinéen.
Mohamed Diawara pour infospremieres.com