Dialogue politique inclusif : Bah Oury réitère la volonté de leur coalition
La coalition Alliance des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (ADRG), a reçu dans la soirée de ce jeudi, 27 octobre 2022, le Chef du Gouvernement de la transition en compagnie des facilitatrices. Dr Bernard Goumou était porteur d’un message, celui de signifier le l’importance capitale de ce dialogue et d’écouter les leaders de cette coalition présidée par Bah Oury du parti l’UDG, quant à leur avis sur l’ouverture prochaine de ce cadre inclusif.
Selon l’ancien ministre de la réconciliation, dans les circonstances actuelles où le pays traverse une crise sociopolitique quelques mois seulement de la prise du pouvoir par la junte militaire, le dialogue semble être indispensable pour tous ceux ou toutes celles qui veulent apporter leur graine de sel afin que l’avenir puisse se construire dans un consensus le plus large possible. C’est pourquoi il a réitéré au nom de ses pairs, leur volonté de prendre part à cette table ronde pour échanger afin de trouver quelque chose qui va stabiliser la transition en cours.
« Notre alliance va s’impliquer activement parce que ce que nous faisons n’est pas pour nous. Nous le faisons pour notre pays, pour son avenir et il faut que nous réussissons cette étape essentielle pour stopper la dérive des pays de l’Afrique de l’Ouest dans la destruction. Il faut que la Guinée réussisse cette transition pour elle-même mais aussi pour la sous-région ouest-africaine afin de montrer que le nouveau cycle de stabilité de paix démarre à partir de la Guinée. Nous sommes avec vous, nous serons avec vous et sommes paritie prenante pour ensemble réussir ce combat», a promis l’opposant guinéen.
Pour Bah Oury, c’est le lieu pour les acteurs politiques et sociaux de s’inscrire dans la même dynamique que les nouvelles autorités.
« Aujourd’hui nous nous félicitons de l’accord intervenu entre notre pays et la CEDEAO. C’est une étape très importante pour la poursuite de la transition. Nous sommes donc heureux, qu’une semaine après, que nous nous retrouvions dans notre siège pour envisager une autre étape. Certains peuvent estimer, puisqu’à priorie, ce qui semblait les intéressé c’est la fixation de la durée de la transition et si cela est fait à travers l’accord de la CEDEAO, je dois donc dire que c’est maintenant que le travail commence. Il faut élaborer les textes, il faut définir l’esquise de l’avenir institutionnel, constitutionnel de notre pays pour les années à venir et c’est à ce niveau là qu’il faut discuter, dialoguer, approcher les uns et les autres pour apporter la meilleure idée afin de nous permettre de promouvoir quelque chose qui va stabiliser la durée de nos institutions et permettre l’émergence de contre-pouvoir efficace, sans pour autant que ce soit le désordre ou que ce soit l’affaiblissement de l’autorité de l’État», a laissé entendre M. Bah Oury.
L’Aîné Robert KOUNDOUNO
