Guerre Israël /Hamas: les dirigeants de pays musulmans rejettent l’argument israélien de « légitime défense »
La guerre continue à s’intensifier entre l’Israël et le Hamas, les populations vivent de jour en jour sous les bombardements. Et pourtant les occidentaux demandent un cessez-le-feu immédiat. Les dirigeants de pays musulmans ont rejeté samedi l’argument israélien de « légitime défense selon nos confrères de l’AFP et demandé une résolution « contraignante » de l’ONU pour mettre fin à « l’agression » israélienne à l’issue du sommet réunissant les membres de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, à Riyad.
Le secrétaire général du Hezbollah, a confirmé que l’organisation islamiste chiite avait commencé à utiliser de nouvelles armes dans les attaques qu’elle mène quotidiennement contre Israël depuis le début de la guerre à Gaza, dont des drones-suicides.
Selon le président Français Emmanuel Macron pas de tolérance pour l’intolérable », il l’a fait savoir dans une « lettre aux Français » publiée samedi soir par Le Parisien, à la veille de la marche civique contre l’antisémitisme, à laquelle il ne participera pas.
Environ 300 000 personnes ont manifesté à Londres pour la marche propalestinienne, selon la police. Des milliers de personnes se sont également rassemblées à Paris pour demander un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Après la guerre, Benjamin Netanyahu veut « autre chose » que l’Autorité palestinienne. « Il ne pourra pas y avoir une autorité dirigée par quelqu’un qui, plus de 30 jours après le massacre [du 7 octobre], ne l’a toujours pas condamné (…). Il faudra autre chose là-bas. Mais, dans tous les cas, il faudra que la sécurité soit sous notre contrôle », a déclaré le Premier ministre israélien lors d’une allocution télévisée.
Le ministère de la Santé gazaoui, géré par le Hamas, a annoncé que 11 078 personnes, dont 4 506 enfants, ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre. L’attaque du Hamas a en outre fait environ 1 200 morts du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre.
AFP