Journée de la Guinée à la FIDAK : les opportunités d’investissements en Guinée présentées au secteur privé sénégalais.
La 32ème édition de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) se poursuit. Démarrée le 28 novembre dernier, la Guinée, pays invité d’honneur, a bénéficié ce samedi 07 décembre d’une journée entièrement consacrée à la promotion de ses potentialités culturelles, touristiques et économiques.
Au cours de cette rencontre, M. Ibrahima Diané, Vice-Président en charge de l’Administration et Président de la Commission d’Intégration Économique Internationale, a pris part à un panel portant sur le thème « Made in Guinée : une richesse à découvrir et à investir », ainsi qu’un sous-thème sur « Valorisation des produits locaux et des opportunités d’investissement en Guinée à l’ère de la ZLECAf ». Ces différentes thématiques ont permis aux experts panelistes d’explorer les voies et moyens pour la valorisation des produits locaux et des opportunités d’investissement en Guinée.
Durant ce panel, M. Ibrahima Diané a, au nom du secteur privé guinéen, présenté les différentes opportunités d’investissements en Guinée. Dans sa communication, il a d’abord souligné les efforts des autorités de la transition, conduites sous la houlette du Général d’Armée Mamadi Doumbouya, Président de la République, qui ont permis au secteur privé de parler désormais d’une même voix à travers la mise en place de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat de Guinée, suivie du Patronat Guinéen (Confédération Générale des Entreprises de Guinée). Il est largement revenu sur les opportunités d’investissement qu’offre la Guinée.
Poursuivant, il a expliqué que le programme Simandou et le projet qui s’y rattache représentent une opportunité d’une importance extraordinaire pour la Guinée et pour l’Afrique tout entière. « Aujourd’hui, il est important que les économies s’interconnectent pour qu’il y ait la possibilité pour le Sénégal et les entreprises sénégalaises d’opérer en Guinée, mais aussi pour les entreprises guinéennes, qui sont aujourd’hui représentées dans les secteurs d’activités où elles peuvent exercer au Sénégal, de travailler ici », a-t-il déclaré. Il a également ajouté : « Il est essentiel de favoriser des jeunes ventures pour qu’ensemble nous puissions relever les défis qui nous interpellent. Aujourd’hui, avec la situation actuelle du monde, on ne peut pas se développer seul. Nous avons besoin les uns des autres. »