Depuis le début de cette grève lancée par l’inter centrale syndicale CNTG-USTG, les activités dans la préfecture de Koundara roulent au ralenti. Située à 490 km de la capitale Conakry, les remous sociaux provoqués par la hausse du prix du carburant à la pompe, touchent plus d’un habitant. Les commerces et les transports ne pas fonctionnels.
Un citoyen joint au téléphone par nos soins, nous explique que la journée d’hier a été marquée par une paralysie de toutes activités. « Il n’y avait pas de circulation du tout. Même les taxis motos n’étaient pas visibles sur la voie publique. Les contrevenants étaient sommés de payer une amende » souligne Alpha Ousmane Bah.
Selon la même source, la journée d’aujourd’hui a été décisive. Les jeunes responsables du syndicat des transporteurs veillaient de près, pour faire respecter à tous les récalcitrants, le mot d’ordre de grève jusqu’à nouvel ordre. « Depuis le matin, il n’y a pas eu de commerce au marché, ni de circulation comme prévu » indique notre interlocuteur.
Ce dernier est venu de Labé pour un programme, il y a précisément une semaine. Avec cette grève, son programme est bouleversé : « J’en avais pour trois jours et après, je devais aller à Dakar pour un autre programme mais je ne sais plus quoi faire » a-t-il confié.
En attendant une sortie de crise, ce citoyen comme plusieurs autres, reste bloquer par ce mouvement de grève qui entre dans sa dixième journée. La question qui reste poser, est à quand le dénouement de cette crise ?
Mohamed Diawara
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