L’appel à la journée ville morte des forces sociales de la Guinée ce mardi 24 juillet, n’a pas été suivi dans certaines communes de la capitale. C’est le cas de la commune de Matoto où les activités ont roulé comme à l’accoutumé.
Les activités ont repris peu à peu ce mardi dans la commune de Matoto après la marche pacifique des forces sociales de Guinée empêchée lundi par les forces de l’ordre. Le commerce et d’autres activités ont repris leur cours normal. Au grand marché de Matoto, boutiques et magasins ont rouvert. Aux abords et à l’intérieur du marché, étalagistes, marchandes et clients se sont frottés toute la journée parfois pataugent dans la boue comme pour profiter d’un temps de récréation. Il en était de même pour les banques, assurances et autres institutions de micro finance de la place.
Au niveau de la circulation, on pouvait constater par endroit, quelques bouchons notamment au rond-point de Matoto. Même constat à Sangoyah, Enta en passant par Kissosso.
Quelques citoyens rencontrés n’ont pas caché leur sentiment d’hésitation vis à vis des responsables de la société civile et des syndicalistes tous réunis au sein des forces sociales de Guinée à aller au bout de leur combat, celui de maintenir le prix du carburant à 8000fg à la pompe. Pour la simple raison que beaucoup estiment que des leaders syndicaux n’ont pas pu contraindre le gouvernement à diminuer le prix des produits pétroliers au moment où le baril était au seuil de 40 dollars.
Dans tous les grands carrefours de la commune de Matoto, d’importants dispositifs sécuritaires étaient déployés ce mardi.
Mamadou Saliou Diallo pour infospremiere.com