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Marche du 28 juillet : « les mairies n’ont ni la qualité, ni la compétence d’interdire une manifestation », dixit Sékou Koundouno

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Apres l’interdiction de la marche annoncée par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), le 28 juillet prochain, les organisateurs tiennent à manifester malgré leur mise en garde. C’est ce qu’on peut comprendre à en croire les dits de Sékou Koundouno, un des membres du FNDC. Il fustige l’attitude des responsables des Mairies de Matoto et Matam et maintient que la marche aura lieu advienne que pourra. Il l’a fait savoir dans une interview qu’il a accordé à nos confrères d’Espace FM, ce mercredi 27 juillet 2022.

Invité de l’émission ‟Espace Expression″, ce leader du FNDC, est revenu sur le refus des autorités communales qui ont interdit la marche dans leurs juridictions. En se fondant sur la charte africaine de droit de l’homme, la déclaration universelle des droits de l’homme et les articles 8 et 34 de la charte de la transition, pour justifier la marche du 28 juillet prochain.

« En aucun cas un communiqué ne peut abroger une loi. Si le CNRD et son parquet général son dans l’obstination ou dans l’obsession de restreindre systématiquement les libertés individuelles et collectives, le mieux pour eux, c’était d’aller au CNT et d’en faire une loi. Mais dès lors que le communiqué n’est pas force de loi devant une charte, par conséquent, ce communiqué est illégal et les militants pro démocratie ne se soumettront pas », lance t’il.

Les tribunaux résidants dans les zones géographiques où se tiendront la marche sont avertis. Des menaces de poursuites sont brandit contre les organisateurs et malgré ces menaces, Sékou Koundouno ne semble pas inquiété : « les mairies n’ont ni la qualité, ni la compétence d’interdire une manifestation, on les a informés. S’ils doivent le faire, il y a des motivations objectives. Il faut lire les lettres réponses, c’est des motivations farfelues, qui n’ont aucune base. A ce niveau aussi, nous les disons tout simplement qu’on ne se soumettra pas à ça. Que ça soit clair, su et connu de tous », insiste-t-il.

Le FNDC ne brave aucune interdiction et pour la simple mesure qu’on ne se soumet pas à une illégalité, poursuit ce jeune leader. Il justifie leur acte comme une façon de promouvoir les valeurs civique et citoyenne dans le respect strict des traitée, conventions et des lois internes qui nous gouvernent. D’où le maintient de la marche pacifique, citoyenne du 28 juillet 2022 et :« tout ce qui adviendra le seul et unique responsable, c’est le CNRD et son parquet général », prévient-il.

Mohamed Diawara

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