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Mines : Vers la construction de raffineries en Guinée ?

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« Sur sept principes qui nécessite la mise en place d’une raffinerie de bauxite la Guinée n’en maîtrise que trois » selon le doctorant Barry Oumar Totiya

Dans son intervention par rapport à la sortie du président de la transition qui demande aux entreprises minières qui exportent plus d’un million de tonne de bauxite de procéder à la transformation sur place. L’universitaire Oumar Totiya Barry a d’abord qualifié la décision du président de la transition de volontariste avant de préciser qu’elle ne prend en compte que certains paramètres qui assaillent le secteur minier guinéen. Ces paramètres au nombre de sept (7) sans lesquels la mise en place d’une raffinerie n’est possible, la Guinée ne maîtrise que trois (3) et les quatre (4) autres lui échappent.

« Il y a sept (7) paramètres qui entrent dans les calculs de rentabilité d’une raffinerie. Parmi les sept (7) il y a trois que nous maîtrisons et les quatre (4) nous échappent La volonté politique affichée par les gouvernants, le cadre juridique avec un code minier attractif. L’un des plus incitatifs de la sous-région mais aussi la ressource. La Guinée dispose de la matière première abondamment. » a brièvement rappelé avant de revenir sur les quatre (4) que nous ne maîtrisons pas.

« Premièrement il y a les capitaux. Ça demande des investissements lourds. Une raffinerie comme celle de GAC, c’est près de deux milliards d’investissements (2.000.000.000 GNF) et ce n’est pas seulement l’entreprise qui les mobilise. Il y a la part de l’Etat. Le deuxième paramètre qui nous échappe, c’est les facteurs de production. Les facteurs parmi lesquels l’énergie occupe une place prépondérante. Pour produire une tonne d’alumine il faut treize mégawatt/heure d’électricité. Ce qui fait le double de la consommation de toute la ville de Boké en courant électrique. Il y aussi le débouché, sur ce plan par exemple l’Australie est en avantage par rapport à la Guinée du fait de son rapprochement aux grands consommateurs du produit fini, qui sont la chine et les pays du moyen orient. Il y a aussi de l’expertise c’est-à-dire la ressource humaine qualifiée qui doit être employée dans ces raffineries qui au départ on est obligé d’importer pendant quelques années pour faire un transfert de compétence. »

M. Béa

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