POLITIQUE « C’est quand même imprudent de jeter le bébé avec l’eau du bain » dénonce Makalé TRAORE présidente du Parti Citoyen pour le Travail (PACT)
Elle l’a affirmé chez nos confrères du groupe Djoma média dans l’émission ORM du mercredi 27 janvier en parlant du volt face du gouvernement dans le dossier des retraités du personnel de la police nationale.
Dans un décret lu sur les ondes des médias d’Etat mercredi 26 janvier 2022, le gouvernement affirme avoir mis injustement plus de 200 policiers à la retraite en novembre 2021. Interrogé sur le sujet Dame Makalé Traoré président du parti PACT parle d’une déshumanisation complète du personnel de la fonction publique guinéenne. « Personnellement j’aurais suggéré de travailler sur la prise en charge des retraités parce que notre système de prise en charge est complètement déshumanisant. » dénonce la présidente.
La candidate à la dernière élection présidentielle rappelle que cette question a toujours été au centre de ses préoccupations en tant que leader politique « J’avais dit dans mes projets de société que quand j’étais élu comme présidente de la République j’accorde trois millions de francs guinéens (3 000 000 GNF) comme pensions aux cadres supérieurs et deux millions de francs guinéens (2 000 000 GNF) aux cadres moyens. Aujourd’hui il y en a qui ont deux cents ou trois cent mille francs guinéens comme frais de pensions. » a-t-elle rappelé avant de se poser une certaine question « Comment voulez-vous que quelqu’un travaille pendant 20 ans 30 ans et se retrouve avec moins d’un million à la fin du mois à sa retraite. Qu’est-ce qu’il va faire avec ça ? se demande-t-elle ? la réponse à ces questions conduit à beaucoup de vol. » pense Madame TRAORE
Abordant la question d’un éventuel recrutement à la fonction public la présidente du parti PACT signale déjà une fausse promesse derrière cette annonce. « Dire qu’on renvoie 6300 personnes à la retraite pour recruter le même nombre est une fausse promesse. » poursuivant, la leader du parti PACT insiste que si on veut refonder l’administration, il faut aussi créer les conditions de travail. Et pour ça, il n’est pas évident qu’en renvoyant six mille fonctionnaires à la retraite, on va recruter six nouveaux fonctionnaires. Donc il faut un langage de vérité aux gens et il aurait fallu travailler sur la question de la retraite avant de procéder à cette mise massive à la retraite. Averti la politique activiste de la société civile.
Bea