Voici pourquoi la marche des forces sociales de la nation s’est déroulée sans incident.
Mini des pancartes en mains sur lesquelles ont pouvaient lires des slogans comme ‘’tous contre l’augmentation du prix du carburant’’, ‘’8000 c’est bon’’, ‘’unis nous vaincrons’’, ou encore ‘’le peuple refuse cette injustice sociale’’, plusieurs citoyens et acteurs de la société civiles étaient fortement mobilisés ce mardi 10 juillet au rondpoint de la Tannerie pour exprimer leur mécontentement suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe. Une marche initiée par la société civile réunie au sein des forces sociales de la nation pour exiger le gouvernement de ramener le prix du carburant à la pompe à 8000gnf.
« Cette marche, c’est pour soutenir les revendications sociales qui sont lancées par le syndicat ensuite passer le message du bas peuple au gouvernement. L’augmentation du prix du carburant a permis de rompre l’accord politique qui liait le gouvernement à l’intersyndicale de février 2016. Ça permis en pleine saison des pluies d’accroitre la souffrance et la corvée de nos populations »dénonce Dr Dansa Kourouma, Président du CNOSCG l’un des initiateurs de cette marche.
Il est 9h et demi, heure du départ. Dans la foulé, Alpha Boubacar Barry observateur de la société civile rappelle leur mission à ces membres. « nous sommes là en tant qu’observateur, notre mission est repartie en deux tâches. La première, c’est la sécurité des manifestants. La seconde mission, c’est celle d’observation, constater les faits et les remonter. Faire à ce que les manifestants ne débordent pas ».
Sur les lieux un dispositif sécuritaire conduit par le Colonel Balla Samoura veille au bon déroulement de la marche. Pour lui tous les moyens sont réunis pour éviter tout dérapage. « On est en contact avec la sécurité interne des organisateurs, les consignes sont données, il suffit seulement que les gens restent dans les règles du jeu, en se comportant bien et en ne provoquant pas les gens d’extérieurs. Nous, nous prendrons toutes les dispositions pour qu’ils ne soient provoqués par l’extérieur » a-t-il promis.
Des citoyens rencontrés au cours de cette marche estiment que c’est une nécessité pour le gouvernement de revenir sur sa décision. Car selon eux, les temps sont durs.
Cette marche qui est partie du rondpoint de la tannerie dans la commune de Matoto a pris fin sur l’esplanade du stade du 28 septembre de Conakry via le pont de Kénien dans puis celui de la belle vue.
